À Inguiniel, ce verger où on peut venir cueillir soi-même les pommes
Les mains entre les branches, Édouard fait le plein de pommes pour l’hiver. Deux cagettes, environ 50 kg pour lui et son fils. « Je viens tous les ans ». Comme lui, ils sont plusieurs à cueillir, en ce mercredi après-midi ensoleillé, leurs pommes au Verger du Plessis à Inguiniel. Le Verger existe depuis les années 1970 mais Marie et Jean-Philippe de Virville ont repris l’exploitation il y a 35 ans. « On a tout rénové et on l’exploite en bio depuis 2008 », précise ce dernier.
Sur les cinq hectares, le couple propose une petite vingtaine de variétés. Une dizaine en principal dont l’Elstar. « C’est la pomme des Bretons », lance Jean-Philippe de Virville. Un hectare lui est d’ailleurs consacré. Le Verger propose aussi Gala, Janagold, Belle de Boskoop… À ces pommes classiques ou rustiques, s’ajoutent une dizaine de nouvelles variétés comme la Fuji, la pomme nipponne ou cette toute nouvelle à chair rouge. « Elle est plus résistante aux maladies ». Cette pomme sanguine « est actuellement en développement ».
Vente directe
Chaque année, entre 10 et 15 tonnes de pommes sont produites par hectare. Au Plessis, de la production à la conservation (à basse température), le couple s’occupe de tout. « Les pommes sont calibrées tous les jours » et elles sont vendues dans le réseau Biocoop autour du Verger, sur leur site de Kerlégan à Lorient, qui dispose également d’un distributeur automatique, ou en direct (un tiers de la production) à Inguiniel : à l’entrepôt de septembre à mai et à la cueillette entre septembre et octobre. « On est les seuls à proposer de la cueillette. On le fait depuis 35 ans », avance Jean-Philippe de Virville. « Cette année, en raison de la pluie d’avril à septembre, il y a eu un peu de retard de maturité, une dizaine de jours. Mais là c’est bon, toutes les variétés vont s’échelonner ».
Le goût et le prix
Rang 14, Marie et son mari s’affairent autour des pommiers et font le plein de Gala et Elstar. « On est de gros mangeurs de pommes », sourit cette dernière. Des habitués. « Ce n’est pas très loin de chez nous et c’est du bio ». Elle apprécie aussi le cadre. « C’est verdoyant ». Aux pieds de Marcel, près de 10 kg de pommes attendent d’être pesées. Cela fait plus de 20 ans qu’il vient cueillir ses pommes. « Cela fait passer le temps ». Il n’est pas trop regardant sur les variétés. « Elles sont toutes au même prix, je les mélange ».
Pour beaucoup, la cueillette est l’occasion de faire quelques économies. « Cela coûte un peu moins cher même s’il n’y a pas un gros écart de prix », avance Soazic. Elle aussi vient régulièrement au Plessis : « Les pommes ont un bon goût ». C’est bien connu, les pommes sont encore meilleures quand on les a soi-même ramassées.
Pratique
Cueillette jusqu’au 15 octobre 2024, tous les après-midi (sauf dimanche), à partir du 14 h, au Verger du Plessis, à Inguiniel.
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