Jean Bodart sera le nouveau maire de Dunkerque ce soir : béni-oui-oui… ou non?

, Jean Bodart sera le nouveau maire de Dunkerque ce soir : béni-oui-oui… ou non?

Ce soir, Dunkerque aura un nouveau maire. On n’affirmera pas sèchement que personne n’en voulait, mais les électeurs qui ont fait le choix de réélire Patrice Vergriete en 2020 après avoir chassé Michel Delebarre en 2014 n’ont sans doute jamais cru voir Jean Bodart dans la peau du premier magistrat de leur ville.

La méritocratie, la fidélité et la discipline, autant que la démocratie, vont pourtant le propulser là où lui-même n’aurait imaginé être un jour. Il s’assiéra dans le fauteuil laissé vacant par un ministre de la République plus par devoir que par envie. Fort d’une légitimité reconnue au sein de la majorité municipale et qui fera voter ses membres comme un seul homme ce soir, il devra à la fois suivre la feuille de route pensée et mise en œuvre par Patrice Vergriete, imposer son style et poser son empreinte.

Homme de l’ombre qui s’était placé parmi les premiers en mouvement pour défricher le terrain bien avant 2014 et aider Patrice Vergriete à détrôner leur ancien maître commun Michel Delebarre, Jean Bodart sait que le plus difficile commence pour lui. Certes, le terrain est balisé, les grandes orientations prises et la machine bien huilée. À l’ombre d’une communauté urbaine où se nichent le pouvoir et les finances du territoire, il restera l’homme qui, par défaut, comblera un vide provisoire. S’il a le caractère pour refuser le poste de béni-oui-oui qu’on pourrait lui promettre, ne sera-t-il pas écartelé entre les consignes d’un ministre à distance et les directives du cabinet ?

Jean Bodart accepte la tâche en sachant tout ça. Il affirmera que l’œuvre qu’il poursuit, collective, sera le reflet de ce que propose Patrice Vergriete depuis la création de son mouvement en 2013. Ça le rend indiscutable et presque fort d’une situation d’urgence qu’il avait déjà eu le temps d’étudier il y a un an, lorsque le maire de Dunkerque pointait déjà parmi les ministrables en puissance. Jean Bodart a préparé cette succession inattendue sans vraiment la vouloir, et peut-être même en la redoutant. Mais à l’automne de sa vie (77 ans), quand d’autres aspirent à la tranquillité, il apparaît soudainement en pleine lumière. Et sans faire d’ombre à celui qui l’y a amené…

Cet article, qui traite du thème « Coudekerque-Village », vous est délibérément offert par mairie-coudekerque-village.fr. La raison d’être de mairie-coudekerque-village.fr est de parler de Coudekerque-Village dans la transparence la plus générale en vous procurant la visibilité de tout ce qui est publié sur ce sujet sur le web La chronique a été générée de la manière la plus honnête que possible. S’il advenait que vous projetez d’apporter quelques notes concernant le domaine de « Coudekerque-Village » vous avez la possibilité de d’échanger avec notre rédaction. Dans peu de temps, on mettra en ligne d’autres informations pertinentes autour du sujet « Coudekerque-Village ». Ainsi, consultez régulièrement notre site.