JO de Paris 2024 : le point sur les athlètes des Hauts-de-France officiellement qualifiés à 100 jours du début des épreuves

À 100 jours du début des épreuves, six athlètes des Hauts-de-France ont déjà décroché leur ticket pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. D’autres sont pressentis, mais doivent encore faire leurs preuves dans les compétitions à venir des prochaines semaines.

C’est un rêve partagé par de nombreux athlètes français : participer aux Jeux olympiques et paralympiques à Paris. Mais le premier défi est celui de la qualification. Dans la région, six d’entre eux y sont parvenus. Pour les autres, les prochaines semaines seront décisives. 

Pour les épreuves de judo, la région sera représentée par deux femmes. Madeleine Malonga (moins de 78 kilos), originaire de Chambly dans l’Oise, et Sarah-Léonie Cysique (moins de 57 kilos), passée par les clubs de la Ferté-Milon et Château-Thierry dans l’Aisne, sont officiellement sélectionnées pour les Jeux de Paris. En 2021, elles avaient été ensemble à Tokyo, où elles avaient chacune décroché une médaille d’argent en individuel, et l’or en équipe, ensemble. 

Djamili-Dini Aboudou est le huitième Français à s’être qualifié pour les Jeux de Paris, dans la catégorie des plus de 92 kilos. Originaire de Grande-Synthe dans le Nord, le boxeur n’a pas quitté le département et joue désormais à Coudekerque.

  • Natation en eau libre 

Médaillé de bronze du 10 kilomètres aux Jeux de Rio en 2016, Marc-Antoine Olivier nagera de nouveau pour la France à Paris. Né à Denain dans le Nord, il commence la natation dans sa ville natale, avant de rejoindre le club de Dunkerque à ses 24 ans.

  • Gymnastique rythmique et sportive

Hélène Karbanov, membre de l’équipe de France de GRS, est déjà assurée de représenter la France aux JO. Elle a réussi à se qualifier en août 2023 à Valence. Née à Calais, la jeune femme s’entraîne dans sa ville natale.

  • Para tir à l’arc

Guillaume Toucoullet, para-archer licencié à Compiègne, participera aux Jeux paralympiques dans la catégorie, « open arc classique ». Paralysé du bras gauche après un accident de moto en 2010, il s’est hissé au sommet de sa discipline en seulement sept ans de pratique. C’est sa deuxième participation aux Jeux paralympiques. 

De nombreuses délégations françaises restent encore incertaines, mais plusieurs sportifs de la région sont tout proches de la qualification. Si pour certains il ne s’agit presque que d’une formalité, d’autres vont devoir faire leurs preuves lors des compétitions du printemps.

L’équipe de France de basket n’a par exemple pas encore été officiellement dévoilée, mais on y trouvera très certainement Rudy Gobert, l’enfant de Saint-Quentin devenu star des parquets de la NBA. Il avait déjà été sélectionné pour les Jeux de Tokyo en 2021, où l’équipe de France a remporté la médaille d’argent. 

En basket 3×3, discipline devenue olympique en 2020, les Bleus, emmenés par le sélectionneur picard Karim Souchu, n’ont pas encore décroché leur ticket pour les Jeux de Paris. Les tournois de qualification au Japon et en Hongrie au mois de mai seront décisifs. Vincent Fauché, qui a grandi à Hardelot et évolue au club de l’AS Loon-Plage, espère faire partie de l’effectif. Chez les Fauché, les Jeux sont une affaire de famille : son oncle Daniel avait décroché une médaille d’argent à Atlanta en aviron.

En cyclisme sur piste, les équipes françaises de poursuite hommes et femmes sont qualifiées grâce à leurs résultats lors de la Coupe des nations au Canada dimanche 14 avril. On ne connaîtra pas la composition des équipes avant la fin juin, mais les probabilités sont du côté de l’Amiénois Corentin Ermenault. Deux autres athlètes de la région pourraient aussi en faire partie, l’Axonaise Victoire Berteau et l’Amiénois d’adoption Valentin Tabellion.

Sur route, le sélectionneur de l’équipe de France devra choisir quatre coureurs pour la course en ligne.Le Beauvaisien Arnaud Démare en fera-t-il partie ? Il avait été sélectionné pour les Jeux de Londres en 2012.

En BMX, Romain Mahieu, champion du monde en titre, se prépare pour les Jeux. Né à Lille, formé à Fleurbaix et Roncq, le Nordiste a déjà participé aux JO de Tokyo, en 2021, où il était arrivé sixième lors de la finale.

Les stars amiénoises des bassins devraient elles aussi faire partie de la délégation française. À seulement 22 ans, Mewen Tomac a déjà participé aux Jeux de Tokyo en 2021, et espère bien marcher sur les pas de son modèle Jérémy Stravius, le nageur amiénois aux trois médailles olympiques.

Ses acolytes du club d’Amiens Métropole Emma Terebo et Roman Fuchs espèrent eux aussi se qualifier pour les Jeux de Paris. 

  • Athlétisme 

L’autre club amiénois avec un gros potentiel est celui d’athlétisme. Sept athlètes de l’Amiens UC pourraient se qualifier aux Jeux olympiques : Jean-Baptiste Bruxelle (lancer de marteau), Thomas Gogois (triple saut), Thomas Jordier (400 m), Erwan Konaté (saut en longueur), Maëlly Dalmat (saut en longueur), Jöna Aiguy (lancer de javelot) et Stella Akakpo (sprint). Le défi est particulièrement grand pour cette dernière, qui a accouché de son premier enfant en juillet 2023. « Participer aux JO, douze mois après avoir accouché, oui, c’est un truc de malade. Mais dans le sport de haut niveau, si on n’a pas un peu de folie, on ne fait rien du tout.« , confiait-elle récemment à nos confrères de Martinique la 1ère.

Un para-athlète a également toutes ces chances : Kévin de Witasse Thézy, champion de France en 400 mètres et sélectionné pour la première fois en 2023 en équipe de France pour les Mondiaux de para-athlétisme.

Mais Amiens n’a pas le monopole de l’athlétisme dans la région. Jimmy Gressier, spécialisé en endurance, espère disputer les épreuves de 5000 mètres et de 1500 mètres. Originaire de Boulogne-sur-Mer, il a commencé l’athlétisme à 16 ans et est toujours licencié dans le club de la ville.

Côté paralympique, Dimitri Jozwicki a bon espoir. Le jeune homme, qui souffre d’une infirmité motrice cérébrale, a rejoint le club de Lille Métropole Athlétisme en 2019. Il n’en est pas à ses premiers Jeux : sa participation aux Paralympiques de Tokyo en 2021 s’est soldée par une quatrième place à l’épreuve du sprint de 100 mètres.

  • Natation artistique 

Les sœurs Tremble, Charlotte et Laura, font partie de l’équipe de France sacrée championne d’Europe en 2023. Les jumelles, originaires de l’Oise, se préparent pour leur deuxième participation aux Jeux olympiques. L’équipe prépare à l’INSEP leur ballet avec l’illustre chorégraphe français Mourad Merzouki.

L’épéiste Luidgi Midelton, licencié à Beauvais, pourrait bien décrocher sa première qualification olympique. Seuls trois français seront sélectionnés dans sa discipline, et il espère bien en faire partie. Sa médaille d’or à la coupe du monde de Vancouver lui fait toucher son rêve du doigt. 

  • Pentathlon moderne 
Pierre Dejardin, Rebecca Castaudi, Christopher Patte et Jessye Degomesse, quatre licenciés du club de Noyon, dans l’Oise, travaillent d’arrache-pied pour décrocher leur ticket. Ils sont actuellement aux championnats du monde à Ankara, en Turquie, qui se déroulent du 15 au 21 avril. Ils espèrent y amasser quelques points pour se rapprocher encore un peu plus de la qualification olympique. 

À moins d’une surprise de dernière minute, l’Axonais Benoît Brunet, pilier de l’équipe de France d’aviron, devrait participer lui aussi aux Jeux de Paris. L’équipage de quatre sans barreur s’est qualifié lors des Mondiaux à Belgrade, en septembre 2023.

Les soeurs Saint-Quentinoises Maya et Joséphine Cornut-Danjou partagent ensemble l’objectif olympique. Joséphine vient d’être sacrée championne de France en deux de pointe sans barreuse et Maya est arrivée sur la troisième marche du podium en quatre de pointe sans barreuse. Prochaine étape : les championnats d’Europe en Hongrie à la fin du mois d’avril.

En para-aviron, l’Amiénoise Erika Sauzeau, déjà médaillée de bronze à Tokyo en 2021, se prépare elle aussi activement pour Paris 2024. 

C’est le doyen de cette liste : à 58 ans, le Saint-Quentinois Didier Richard pourrait bien décrocher sa sixième qualification paralympique en tir à la carabine. Vincent Fagnon, licencié dans le même club, espère avoir sa chance également. 

Côté valides, l’Isarienne Camille Jedrzejewski a quant à elle une place quasiment assurée. Elle a en effet décroché un quota olympique en devenant vice-championne d’Europe 2023 en tir au pistolet à 10 mètres. Le quota n’est toutefois pas nominatif, il faudra donc attendre encore un peu pour que sa participation soit officielle.

Annabelle Pioch, licenciée à Creil, n’a quant à elle pas décroché de quota olympique lors des championnats d’Europe, mais il lui reste encore un peu de temps pour faire ses preuves : la période de qualification court jusqu’au 9 juin 2024.

  • Tir à l’arc

Le natif de Corbie, licencié à Moreuil, Thomas Chirault, a lui aussi toutes ses chances d’intégrer la délégation française. Il faudra attendre le début de l’été pour être fixés. 

  • Tennis de table 

La pongiste de Saint-Quentin Camille Lutz pourrait représenter la France avec sa sœur Charlotte. Elles ont déjà décroché ensemble le bronze lors des Mondiaux par équipe en Corée, en février 2024. Il s’agirait de sa première aventure olympique.

Tout juste sacrée championne d’Europe en double mixte en Allemange, Delphine Delrue, licenciée à Chambly dans l’Oise, est presque assurée de participer aux Jeux. 

En para-badminton, le double champion du monde Lucas Mazur devrait sans surprise faire partie de la délégation française. Il faudra attendre la fin du mois de mai pour que sa participation soit officielle, mais le jeune homme de 26 ans vise déjà une seconde médaille d’or olympique, après celle de Tokyo en 2021.

  • Break dance

C’est la première fois que la discipline est représentée aux Jeux olympiques. Il reste une place dans la délégation française et l’Amiénois Kamil Bousselham compte bien la décrocher. Des séries de qualification se tiennent jusqu’en juin. 

  • Rugby fauteuil 

Le vice-capitaine des Bleus Cédric Nankin est originaire de l’Aisne. Il devrait en toute logique faire partie de l’équipe lors des jeux de Paris, sa troisième participation paralympique après Rio et Tokyo. Il s’y prépare sans appréhension : « Je ne suis pas quelqu’un qui stresse avant une échéance. C’est plus de l’excitation et hâte d’être sur le terrain et d’en découdre« , nous confiait-il en octobre dernier. 

L’équipe du pays hôte est automatiquement qualifiée mais on ne connait pas encore les noms des dix athlètes qui la composeront. Fabrice Morgado, qui a créé le club de cécifoot de Précy-sur-Oise, se prépare à être sélectionné. Une chose est toutefois certaine : il portera la flamme paralympique le 26 août, à Chambly.

  • Para-triathlon 

La Beauvaisienne Coline Grabinski s’entraîne à fond pour décrocher son ticket. Si elles ne rencontrent pas trop de difficultés avec le vélo et la natation, c’est la course à pied qui représente un gros défi pour elle, à cause de son handicap neurologie.

« Je travaille très dur, je suis quelqu’un qui aime les gros challenges. Pour me motiver, me lever le matin et m’entraîner aussi dur, j’ai besoin de quelque chose qui m’anime, et les Jeux à Paris, c’est un rêve, et ça donne envie« , confie-t-elle au micro de France 3 Picardie. 

  • Tennis fauteuil 

L’Isarien Jérôme de Meyere, ancien nageur, s’est lancé corps et âme dans le tennis fauteuil après avoir été diagnostiqué d’une myopathie. Il espère se hisser dans le top 25 mondial et décrocher ainsi son ticket pour les Jeux de Paris. 

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