Portrait
Monique Cellier est née dans sa maison, le 22 mai 1930, à Coudekerque-Village. Deuxième enfant de la famille, elle a grandi entourée d’une mère au foyer, et d’un père tailleur et organiste à la messe.
« J’ai passé mon certificat d’études primaires pendant la guerre dans un café car l’école avait été réquisitionnée par les Allemands. J’ai connu les bombardements de mai 1940 ; la retraite de l’armée française et anglaise ; la poche de Dunkerque ; et en octobre 1944, nous avons dû être réfugiés à Houtkerque pendant huit mois », raconte-elle.
Une venue très spéciale
Mariée en 1952, Monique Cellier est entrée à la sous-préfecture de Dunkerque en 1954 pour aider aux cartes d’identité. En 1958, pour la visite du général de Gaulle à Dunkerque, il a fallu en catastrophe faire un lit de deux mètres sur mesure pour que le général puisse dormir « normalement », se rappelle Monique. En 1995, après 41 années de travail et à 65 ans, Monique a pris sa retraite.
Elle a choisi un nouveau départ à Wormhout en 1995 pour profiter de sa retraite. En 2020, période Covid, elle déménage en Maine-et-Loire pour habiter à Longué-Jumelles. « Pendant deux ans, j’ai pu apprécier les voisins et la messe le dimanche matin. Désormais, je suis à la maison de retraite de Beaufort-en-Anjou pour terminer mon parcours. »
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